Les habitants du Golan occupé en Syrie ont déjoué le plan d'Israël qui cherchait à organiser une mascarade électorale en vue de légitimer sa présence.
Malgré ses tentatives d’obtenir la reconnaissance par d'autres pays de sa présence sur le plateau du Golan, Tel Aviv n’a pas pu organiser l’élection des maires et des conseillers municipaux comme il le souhaitait.
Le régime israélien avait l’intention de normaliser ses relations avec les villages de Majdal Shams, Ein Qiniya, Buq’ata et Massaadeh, mais leurs habitants ont appelé au boycott des élections en tentant de bloquer l'entrée des bureaux de vote, et évoquant ainsi les scènes des grèves générales de 1982 où ils ont protesté contre l’annexion de leurs territoires occupés.
Selon Al-Akhbar, ce qui a retenu l’attention, hier mardi 30 octobre, c’est que le régime sioniste a déployé dans le Golan à côté de ses propres militaires, des forces de police d’al-Jalil, des forces druzes et des forces palestiniennes issues d'al-Jalil et al-Karmal, pour ainsi les exposer devant leurs proches qui vivent dans le Golan occupé.
Selon ce rapport, le mardi 30 octobre a été un jour historique dans la lutte des habitants du Golan contre le régime israélien et pour l'avenir des territoires occupés, et ce, alors que le drapeau d'Israël est hissé dans la capitale de certains États arabes et "modérés" riverains du golfe Persique.
Alors que le régime israélien tentait de légitimer sa présence, les manifestations et le boycott des élections ont raffermi la volonté de ceux qui rejettent l'occupation et encouragé ceux qui hésitaient à normaliser leurs relations avec Tel Aviv, à réfléchir à deux fois.
Il est indéniable que les tentatives constantes du régime israélien d'utiliser la carte druze face au gouvernement syrien ont toutes échoué.
Dans ce droit file, les habitants du Golan ont annoncé mercredi qu’ils organiseraient ce mercredi un sit-in général pour rejeter la judaïsation de leur région et mettre l’accent sur leur identité arabo-syrienne.
Les habitants des villages de Majdal Shams, Ein Qiniya, Buq’ata et Massaadeh entameront un sit-in en protestation contre les tentatives du régime d'occupation d'annexer le Golan.
